mercredi 31 décembre 2014

Bonne année!






Bonne et douce année à toi!

De nouveau une année se termine et une autre va commencer….
Le moment d’être proche de ceux que l’on aime et de prendre de bonnes résolutions que l’on espère tenir cette fois-ci!!!  
Toi qui es malade ou seul, dans la tristesse ou au milieu de difficultés qui te semblent insurmontables; je te souhaite de guérir très vite, d’être comblé d’amour, d’être consolé et aidé. Courage: tu n’es pas seul. Je prie pour toi.
Toi qui es en bonne santé, entouré d’amour, dans la joie et hors du besoin, je te souhaite de faire un petit geste pour un malade, de partager ton amour et ta joie avec quelqu’un qui n’en a pas, de donner une petite pièce et un sourire à celui qui n’a rien… Un sourire et un mot gentil peuvent faire chaud au cœur solitaire, peuvent redonner une petite lumière dans l’obscurité….
Notre Seigneur nous dit «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé.» Nous en sommes très loin! Notre amour est limité, imparfait, égoïste même parfois…. Je nous souhaite donc à tous et je prie pour que le Seigneur, Doux et Humble de Cœur, rende nos cœurs semblables au Sien. Il n’y a pas de plus grand amour…
Et que la paix soit dans nos cœurs, dans nos foyers, dans nos familles.
Dieu te bénisse et prenne soin de toi.
A très vite.
Véronique

lundi 29 décembre 2014

A toutes les familles: La Sainte Famille vous bénisse et vous guide dans votre chemin.



ANGÉLUS
Fête de la Sainte Famille de Nazareth
Dimanche 28 décembre 2014
Chers frères et sœurs, bonjours!
En ce premier dimanche après Noël, alors que nous sommes encore immergés dans le climat joyeux de la  fête, l’Église nous invite à contempler la Sainte Famille de Nazareth. Aujourd’hui l’Évangile nous présente la Madone et saint Joseph au moment où, quarante jours après la naissance de Jésus, ils se rendent au temple de Jérusalem. Ils le font par obéissance religieuse à la Loi de Moïse, qui prescrit d’offrir au Seigneur le premier né (cf Lc 2,22-24).
Nous pouvons imaginer cette petite famille, au milieu de nombreuses personnes, dans les grandes cours du temple. Elle ne saute pas aux yeux, elle ne se remarque pas…  Et pourtant elle ne passe pas inaperçue! Deux personnes âgées, Syméon et Anne, poussées par l’Esprit Saint, s’approchent et se mettent à louer Dieu pour cet Enfant, dans lequel ils reconnaissent le Messie, lumière des gens et salut d’Israël (cf Lc 2,22-38). C’est un moment simple mais riche de prophétie: la rencontre entre deux jeunes mariés pleins de joie et de foi par les grâces du Seigneur; et deux personnes âgées elles aussi pleines de joie et de foi par l’action de l’Esprit. Qui les fait se rencontrer? Jésus. Jésus les fait se rencontrer: les jeunes et les personnes âgées. Jésus est Celui qui rapproche les générations. Il est la source de cet amour qui uni les familles et les personnes, en surmontant chaque méfiance, chaque isolement, chaque éloignement. Cela nous fait penser aussi aux grands-parents: combien est importante leur présence, la présence des grands-parents! Combien est précieux leur rôle dans les familles et dans la société! Le bon rapport entre les jeunes et les personnes âgées est décisif pour le chemin de la communauté civile et ecclésiale. Et, le regard tourné vers ces deux personnes âgées, ces deux grands-parents – Syméon et Anne – saluons d’ici, avec un applaudissement, tous les grands-parents du monde.
Le message qui provient de la Sainte Famille est avant tout un message de foi. Dans la vie de famille de Marie et Joseph Dieu est vraiment au centre, et Il l’est en la Personne de Jésus. Pour cela la Famille de Nazareth est Sainte. Pourquoi? Parce qu’elle est centrée sur Jésus.
Quand parents et enfants respirent ensemble ce climat de foi, nous possédons une énergie qui leur permet d’affronter des épreuves même difficiles, comme le montre l’expérience de la Sainte Famille, par exemple lors de l’évènement dramatique de la fuite en Égypte: une dure épreuve.
L’Enfant Jésus avec Marie sa Mère et avec saint Joseph sont une icône familiale simple mais tellement lumineuse. La lumière que celle-ci irradie est une lumière de miséricorde et de salut pour le monde entier, une lumière de  vérité pour chaque homme, pour la famille humaine et pour chacune des familles. Cette lumière qui vient de la Sainte Famille nous encourage à offrir de la chaleur humaine dans ces situations familiales dans lesquelles, pour divers motifs, manque la paix, manque l’harmonie, manque le pardon. Notre concrète solidarité soit sans faille spécialement envers les familles qui sont en train de vivre des situations plus difficiles à cause des maladies, du manque de travail, des discriminations, de la nécessité d’émigrer… Et maintenant nous restons un peu en silence et prions pour toutes ces familles en difficulté, que ce soient des difficultés liées à la maladie, au manque de travail, aux discriminations, à la nécessité d’émigrer, que ce soit des difficultés à se comprendre et aussi de désunion. En silence prions pour toutes ces familles… (Je vous salue Marie..).
Confions à Marie, Reine et Mère de la famille, toutes les familles du monde, afin qu’elles puissent vivre dans la foi, dans l’entente, dans l’aide réciproque, et pour cela j’invoque sur elles la maternelle protection de Celle qui fut mère et fille de son Fils.

Après l’Angélus:
Chers frères et sœurs,
Ma pensée se tourne en ce moment vers les passagers de l’avions malien disparu durant son voyage entre l’Indonésie et Singapour, de même que vers les passagers des navires en transit dans les eaux de la mer Adriatique et impliqués dans des incidents ces dernières heures. Par l’affection et la prière je suis au côté des proches et de tous ceux qui vivent avec appréhension et souffrance ces situations difficiles et de ceux qui sont engagés dans les opérations de sauvetage. 
Aujourd’hui mon premier bonjour va à toutes les familles présentes! La Sainte Famille vous bénisse et vous guide dans votre chemin.
(…)
A tous je souhaite un bon dimanche. Je vous remercie encore pour vos souhaits et pour vos prières: continuez de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir!

(traduction: Véronique Marie-Paule)

samedi 27 décembre 2014

La Sainte Famille



Dimanche 28 Décembre 2014
La Sainte Famille
1ère lecture :
Lecture du livre de la Genèse (Gn 15, 1-6 ; 21, 1-3)
En ces jours-là, la parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision: «Ne crains pas, Abram! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande.» Abram répondit: «Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner? Je m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas.» Abram dit encore: «Tu ne m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier.» Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abram:
«Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang.» Puis il le fit sortir et lui dit: «Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux...» Et il déclara: «Telle sera ta descendance!» Abraham eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. Le Seigneur visita Sara comme il l’avait annoncé; il agit pour elle comme il l’avait dit. Elle devint enceinte, et elle enfanta un fils pour Abraham dans sa vieillesse, à la date que Dieu avait fixée. Et Abraham donna un nom au fils que Sara lui avait enfanté: il l’appela Isaac.

Psaume 104: (1-2, 3-4, 5-6, 8-9)
R/ Le Seigneur, c’est lui notre Dieu ;
il s’est toujours souvenu de son alliance.

Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits;
chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles. R/

Glorifiez-vous de son nom très saint:
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu!
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face. R/

Souvenez-vous des merveilles qu’il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu’il prononça,
vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis. R/

Il s’est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations:
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac. R/

2ème lecture :
Lecture de la lettre aux Hébreux (He 11, 8.11-12.17-19)
Frères, grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu: il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait. Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses. C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable. Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses et entendu cette parole: C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom. Il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter les morts; c’est pourquoi son fils lui fut rendu: il y a là une préfiguration.

Alléluia. Alléluia. À bien des reprises, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes; à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils. Alléluia. (He 1, 1-2)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 2, 22-40)
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi: Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur: un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller
en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples: lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël.» Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: «Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre.»
Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.