mercredi 17 décembre 2014

MERCREDI 17 DÉCEMBRE 2014 : BON ANNIVERSAIRE PAPE FRANÇOIS!


ANGELUS

3ème Dimanche de l’Avent

14 Décembre 2014
 
Chers frères et sœurs, chers enfants, chers jeunes, bonjour!
Depuis déjà deux semaines le Temps de l’Avent nous a invités à la vigilance spirituelle pour préparer le chemin au Seigneur qui vient. En ce troisième Dimanche la liturgie nous propose une autre attitude intérieure avec laquelle vivre cette attente du Seigneur, c'est-à-dire la joie. La joie de Jésus, comme dit cette affiche : « Avec Jésus la joie entre dans nos foyers ». Voila, elle nous propose la joie de Jésus !
Le cœur de l’homme désire la joie. Tous nous désirons la joie, chaque famille, chaque peuple aspire au bonheur. Mais quelle est la joie que le chrétien est appelé à vivre et témoigner ? C’est celle qui vient de la proximité de Dieu, de sa présence dans notre vie. Depuis que Jésus est entré dans l’histoire, avec sa naissance à Bethléem, l’humanité a reçu le germe du Règne de Dieu, comme un terrain qui reçoit la semence, promesse de la récolte future. Il n’est plus nécessaire de chercher ailleurs! Jésus est venu porter la joie à tous et pour toujours. Il ne s’agit pas d’une joie seulement espérée ou renvoyée au Paradis: ici sur la terre nous sommes tristes mais au Paradis nous serons joyeux. Non! Ce n’est pas celle-ci mais une joie réelle et à expérimenter maintenant, parce que Jésus Lui-même est notre joie, et avec Jésus la joie entre dans nos foyers, comme le dit votre affiche : avec Jésus la joie entre dans nos foyers. Tous disons-le : « Avec Jésus la joie entre dans nos foyers ». Encore une fois : « Avec Jésus la joie entre dans nos foyers » Et sans Jésus il y a la joie ? Non! Très bien! Lui est vivant, il est le Ressuscité, et Il œuvre en nous et parmi nous spécialement avec la Parole et les Sacrements.
Nous tous baptisés, fils de l’Église, sommes appelés à accueillir de façon toujours nouvelle la présence de Dieu au milieu de nous et à aider les autres à la découvrir, ou à la redécouvrir s’ils l’avaient oubliée. Il s’agit d’une très belle mission, semblable à celle de Jean Baptiste : orienter les gens au Christ – pas à nous-mêmes! – parce que c’est lui le la destination vers laquelle tend le cœur de l’homme quand il cherche la joie et le bonheur.
Saint Paul, dans la liturgie d’aujourd’hui, indique encore les conditions pour être « missionnaires de la joie »: prier avec persévérance, rendre toujours grâce à Dieu, seconder son Esprit, chercher le bien et éviter le mal (cfr 1 Ts 5,17-22). Si tel sera notre style de vie, alors la Bonne Nouvelle pourra entrer dans beaucoup de foyer et aider les personnes et les familles à redécouvrir qu’en Jésus il y a le salut. En Lui il est possible de trouver la paix intérieure et la force pour affronter chaque jour les différentes situations de la vie, même les plus pesantes et difficiles. On n’a jamais entendu parler d’un saint triste ou d’une sainte avec un visage renfermé. On n’a jamais entendu parler de cela! Ce serait un contresens. Le chrétien est une personne qui a un cœur débordant de paix parce qu’il sait placer sa joie dans le Seigneur même quand il traverse des moments difficiles mais avoir la force de les affronter en sachant que nous ne sommes pas seuls. Et c’est celle là la paix que Dieu donne à ses enfants.
Avec le regard tourné vers Noël qui est désormais proche, l’Église nous invite à témoigner que Jésus n’est pas un personnage du passé; Il est la Parole de Dieu qui aujourd’hui continue à illuminer le chemin de l’homme; ses gestes – les Sacrements – sont la manifestation de la tendresse, de la consolation et de l’amour du Père envers chaque être humain. La Vierge Marie, « Cause de notre joie », nous rende toujours heureux dans le Seigneur, qui vient nous libérer de tellement d’esclavages intérieurs et extérieurs.

(traduction: Véronique Marie-Paule)

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