mardi 4 août 2015

Saint Jean-Marie Vianney, prêtre, saint patron des prêtres



Né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de cultivateurs, Jean-Marie Vianney connaît une enfance marquée par la ferveur et l’amour de ses parents. Le contexte de la Révolution française va cependant fortement influencer sa jeunesse: il fera sa première confession au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l’église du village, et il recevra l’absolution d’un prêtre clandestin. Deux ans plus tard, il fait sa première communion dans une grange, lors d’une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire. A 17 ans, il choisit de répondre à l’appel de Dieu: «Je voudrais gagner des âmes au Bon Dieu» Il  consumera sa vie pour l’amour pour le Seigneur et pour ses paroissiens et pèlerins. Confesseur infatigable, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat: «La Providence» et prend soin des plus pauvres.
Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l’univers”.


Le Saint Curé d’Ars a dit:
de la Confession:
« Il y en a qui disent : “J’ai trop fait de mal, le Bon Dieu ne peut pas me pardonner”. C’est un gros blasphème. C’est mettre une borne à la miséricorde de Dieu, et elle n’en a point : elle est infinie. »
« Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu. »
« Quand le prêtre donne l’absolution, il ne faut penser qu’à une chose ; c’est que le sang du bon Dieu coule sur notre âme pour la laver, la purifier et la rendre aussi belle qu’elle était après le baptême. »
« Le bon Dieu au moment de l’absolution jette nos péchés par-derrière ses épaules, c’est-à-dire il les oublie, il les anéantit : ils ne reparaîtront plus jamais. »

de l’Eucharistie et la communion :
« Il n’y a rien de si grand que l’Eucharistie. »
« Quand nous avons communié, si quelqu’un nous disait : “Qu’emportez-vous dans votre maison ?”, nous pourrions répondre : “J’emporte le ciel” »
« Ne dites pas que vous n’en êtes pas digne. C’est vrai : vous n’en êtes pas digne, mais vous en avez besoin. »

de la prière :
« La prière est une douce amitié, une familiarité étonnante… C’est un doux entretien d’un enfant avec son Père. »
« Plus on prie, plus on veut prier. »
« Vous avez un petit cœur, mais la prière l’élargit et le rend capable d’aimer Dieu. »
« Allons, mon âme, tu vas converser avec le bon Dieu, travailler avec lui, marcher avec lui, combattre et souffrir ave lui. Tu travailleras, mais il bénira ton travail ; tu marcheras, mais il bénira tes pas ; tu souffriras, mais il bénira tes larmes. Qu’il est grand, qu’il est noble, qu’il est consolant de tout faire et en la compagnie et sous les yeux du bon Dieu, de penser qu’il voit tout, qu’il compte tout !… »

des Prêtres :
« Le prêtre n’est pas prêtre pour lui, il est pour vous. »
« Le Sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus. »

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