dimanche 27 décembre 2015

Jésus grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.



La Sainte Famille

Fête du Seigneur
1ère lecture :
Lecture du premier livre de Samuel (1 S 1, 20-22.24-28)
Elcana s’unit à Anne sa femme, et le Seigneur se souvint d’elle. Anne conçut et, le temps venu, elle enfanta un fils; elle lui donna le nom de Samuel (c’est-à-dire : Dieu exauce) car, disait-elle, «Je l’ai demandé au Seigneur.» Elcana, son mari, monta au sanctuaire avec toute sa famille pour offrir au Seigneur le sacrifice annuel et s’acquitter du vœu pour la naissance de l’enfant. Mais Anne n’y monta pas. Elle dit à son mari: «Quand l’enfant sera sevré, je l’emmènerai: il sera présenté au Seigneur, et il restera là pour toujours.» Lorsque Samuel fut sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo; l’enfant était encore tout jeune. Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin. On offrit le taureau en sacrifice, et on amena l’enfant au prêtre Éli. Anne lui dit alors: «Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi pour prier le Seigneur. C’est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l’a donné en réponse à ma demande. À mon tour je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose. Il demeurera à la disposition du Seigneur tous les jours de sa vie.» Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.
Psaume : Ps 83 (2-3, 5-6, 9-10)
R/ Heureux les habitants de ta maison, Seigneur !
De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l’univers.
Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant ! R/

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s’ouvrent dans leur cœur ! R/

Seigneur, Dieu de l’univers, entends ma prière ;
écoute, Dieu de Jacob.
Dieu, vois notre bouclier,
regarde le visage de ton messie. R/
2ème lecture :
Lecture de la première lettre de saint Jean (1 Jn 3, 1-2.21-24)
Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas: c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons: quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux. Or, voici son commandement: mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.
Alléluia. Alléluia.
Seigneur, ouvre notre cœur
pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 2, 41-52)
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi: il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit: «Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant!» Il leur dit: «Comment se fait-il que vous m’ayez cherché? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père?» Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

samedi 26 décembre 2015

Saint Étienne, premier martyr



† Jérusalem , en l’an 33
Premier martyr chrétien, il est arrêté dans la période après la Pentecôte et meurt lapidé.
En lui se réalise de manière exemplaire la figure du martyr comme imitateur du Christ: il contemple la gloire du Ressuscité,  en proclame la Divinité, lui remet son esprit, pardonne à ses assassins.
Saul, témoin de sa lapidation, en récoltera l’hérédité spirituelle en devenant Apôtre des gentils (c'est-à-dire : des Nations).

Lectures de la Sainte Messe
De Saint Étienne, premier martyr
1ère lecture :
Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 6, 8-10; 7, 54-60)
En ces jours-là, Étienne, rempli de la grâce et de puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants. Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis, ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins, et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d’Asie. Ils se mirent à discuter avec Étienne, mais sans pouvoir résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler. Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré et grinçaient des dents contre Étienne. Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard: il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara: «Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.» Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui, l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi: «Seigneur Jésus, reçois mon esprit.» Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte: «Seigneur, ne leur compte pas ce péché.» Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort.

Psaume : Ps 30 (3bc.4b, 6.8a.9b, 17.20cd)
R/
En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit.
Sois le rocher qui m’abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Pour l’honneur de ton nom,
tu me guides et me conduis. R/

En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Ton amour me fait danser de joie :
devant moi, tu as ouvert un passage. R/

Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge. R/

Alléluia, Alléluia.
Béni soit au nom du Seigneur, celui qui vient ;
Dieu, le Seigneur, nous illumine.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 10, 17-22)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples: «Méfiez-vous des hommes: ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi: il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin,celui-là sera sauvé.»

vendredi 25 décembre 2015

Bon Anniversaire au Christ, Incarné pour mieux nous donner son Amour ! Mes meilleurs vœux de paix et de joie pour un Noël tout prêt du Cœur de l’Enfant Sauveur !



Nativité du Seigneur
Solennité du Seigneur

MESSE DE LA VEILLE AU SOIR

1ère lecture :

Lecture du livre du prophète Isaïe (Is 62, 1-5)
Pour la cause de Sion, je ne me tairai pas, et pour Jérusalem, je n’aurai de cesse que sa justice ne paraisse dans la clarté, et son salut comme une torche qui brûle. Et les nations verront ta justice; tous les rois verront ta gloire. On te nommera d’un nom nouveau que la bouche du Seigneur dictera. Tu seras une couronne brillante dans la main du Seigneur, un diadème royal entre les doigts de ton Dieu. On ne te dira plus: «Délaissée!» À ton pays, nul ne dira: «Désolation!» Toi, tu seras appelée «Ma Préférence», cette terre se nommera «L’Épousée». Car le Seigneur t’a préférée, et cette terre deviendra «L’Épousée». Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera. Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu.

Psaume : Ps 88 (4-5, 16-17, 27.29)

R/  L’amour du Seigneur, sans fin je le chante.
 « Avec mon élu, j’ai fait une alliance,
j’ai juré à David, mon serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. » R/

Heureux le peuple qui connaît l’ovation !
Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
tout le jour, à ton nom il danse de joie,
fier de ton juste pouvoir. R/

« Il me dira : Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !
Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle. » R/

2ème lecture :

Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 13, 16-17.22-25)
Invité à prendre la parole dans la synagogue d’Antioche de Pisidie, Paul se leva, fit un signe de la main et dit:
«Israélites, et vous aussi qui craignez Dieu, écoutez: Le Dieu de ce peuple, le Dieu d’Israël a choisi nos pères; il a fait grandir son peuple pendant le séjour en Égypte et il l’en a fait sortir à bras étendu. Plus tard, Dieu a, pour eux, suscité David comme roi, et il lui a rendu ce témoignage: J’ai trouvé David, fils de Jessé; c’est un homme selon mon cœur qui réalisera toutes mes volontés. De la descendance de David, Dieu, selon la promesse, a fait sortir un sauveur pour Israël: c’est Jésus, dont Jean le Baptiste a préparé l’avènement, en proclamant avant lui un baptême de conversion pour tout le peuple d’Israël. Au moment d’achever sa course, Jean disait: ‘Ce que vous pensez que je suis, je ne le suis pas. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de retirer les sandales de ses pieds’»
Alléluia. Alléluia.
Demain sera détruit le péché de la terre,
et sur nous régnera le Sauveur du monde.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 1, 1-25)
Généalogie de Jésus, Christ, fils de David, fils d’Abraham. Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères, Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram, Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone, Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,  Jessé engendra le roi David. David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon, Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa, Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias, Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias, Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias, Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone. Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel, Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor, Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud, Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Le nombre total des générations est donc: depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.
Voici comment fut engendré Jésus Christ: Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit: «Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.» Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète: Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit: «Dieu-avec-nous». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit: il prit chez lui son épouse,  mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
 

MESSE DE LA NUIT

1ère lecture :

Lecture du livre du prophète Isaïe (Is 9, 1-6)
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse: ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane. Et les bottes qui frappaient le sol, et les manteaux couverts de sang, les voilà tous brûlés: le feu les a dévorés.
Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné! Sur son épaule est le signe du pouvoir; son nom est proclamé: «Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix.» Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers!

Psaume : Ps 95 (1-2a, 2b-3, 11-12a, 12b-13a, 13bc)

R/
Aujourd’hui, un Sauveur nous est né :
c’est le Christ, le Seigneur.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom ! R/

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles ! R/

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête. R/

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre. R/

Il jugera le monde avec justice
et les peuples selon sa vérité. R/

2ème lecture :

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite (Tt 2, 11-14)
Bien-aimé, la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété,  attendant que se réalise la bienheureuse espérance: la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ. Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.
Alléluia. Alléluia.
Je vous annonce une grande joie :
Aujourd’hui vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur !
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
 En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre  – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.  Alors l’ange leur dit: «Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple: Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.» Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant: «Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime.»

MESSE DE L'AURORE

1ère lecture :

Lecture du livre du prophète Isaïe (Is 62, 11-12)
Voici que le Seigneur se fait entendre jusqu’aux extrémités de la terre: Dites à la fille de Sion: Voici ton Sauveur qui vient; avec lui, le fruit de son travail, et devant lui, son ouvrage. Eux seront appelés «Peuple-saint», «Rachetés-par-le-Seigneur», et toi, on t’appellera «La-Désirée», «La-Ville-qui-n’est-plus-délaissée».

Psaume : Ps 96 (1.6, 11-12)

R/
La lumière aujourd’hui a resplendi sur nous :
un Sauveur nous est né !

Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire. R/

Une lumière est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;
rendez grâce en rappelant son nom très saint. R/

2ème lecture :

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite (Tt 3, 4-7)
Bien-aimé, lorsque Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et son amour pour les hommes, il nous a sauvés, non pas à cause de la justice de nos propres actes, mais par sa Miséricorde. Par le bain du Baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint. Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance, par Jésus Christ notre Sauveur, afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle.
Alléluia. Alléluia.
Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime !
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 2, 15-20)
Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux: «Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître.» Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le Nouveau-Né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.

MESSE DU JOUR

1ère lecture :

Lecture du livre du prophète Isaïe (Is 52, 7-10)
Comme ils sont beaux sur les montagnes, les pas du messager, celui qui annonce la paix, qui porte la bonne nouvelle, qui annonce le salut, et vient dire à Sion: «Il règne, ton Dieu!» Écoutez la voix des guetteurs: ils élèvent la voix, tous ensemble ils crient de joie car, de leurs propres yeux, ils voient le Seigneur qui revient à Sion. Éclatez en cris de joie, vous, ruines de Jérusalem, car le Seigneur console son peuple, il rachète Jérusalem! Le Seigneur a montré la sainteté de son bras aux yeux de toutes les nations. Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu.

Psaume : Ps 97 (1, 2-3ab, 3cd-4, 5-6)

R/
La terre tout entière a vu
le salut que Dieu nous donne.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire. R/

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël. R/

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez ! R/

Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur ! R/

2ème lecture :

Lecture de la lettre aux Hébreux (He 1, 1-6)
À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux; et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur. En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange: Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré? Ou bien encore: Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils? À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit: Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.
Alléluia. Alléluia.
Aujourd’hui la lumière a brillé sur la terre.
Peuples de l’univers, entrez dans la clarté de Dieu ;
venez tous adorer le Seigneur !
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 1, 1-18)

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son Nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme: ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
 Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant: «C’est de lui que j’ai dit: Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était.» Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l’a jamais vu; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.