jeudi 15 septembre 2016

Notre Dame des Douleurs



Notre-Dame des sept Douleurs
La prophétie de Siméon sur l'Enfant Jésus  (Lc, 2, 34-35)
La fuite de la Sainte Famille en Égypte  (Mat, 2, 13-21)
La disparition de Jésus pendant trois jours au Temple  (Lc, 2, 41-51) 
La rencontre de Marie et Jésus sur la via cruci(Lc, 23, 27-31)
Marie contemplant la souffrance et la mort de Jésus sur la Croix  
 (Jn, 19, 25-27)
Marie accueille son Fils mort dans ses bras lors de la descente de Croix  
 (Mat, 27, 57-59)
Marie abandonne le corps de son Fils lors de la mise au tombeau   
(Jn, 19, 40-42)


Stabat Mater
Stabat Mater dolorosa,  La mère douloureuse se tenait debout
juxta crucem lacrimosa,  Au pied de la croix en larmes.
dum pendebat filius  Tandis qu’on y suspendait son Fils.
Cujus animan gementem,  Dont l’âme gémissante
contristatam ac dolentem,  désolée et dolente
per transivit gladius  fut transpercée par le glaive
O quam tristis et afflicta,  O Combien triste et déchirée
fuit illa benedicta  fut cette âme bénie
Mater unigeniti  de la Mère du Fils unique
Quae mœrebat et dolebat,  Elle gémissait se désolait
et tremebat dum videbat  et tremblait à la vue
nati pœnas in clyti  des angoisses de son Fils divin
Quis est homo qui non fleret,  Quel homme n’aurait pleuré
Christi Matrem si videret,  en voyant la Mère du Christ
in tanto supplicio  subissant un tel supplice.
Quis non posset contristari  Qui aurait pu sans être consterné
piam Matrem contemplari  contempler la Mère du Christ
dolentem cum Filio ?  gémissant avec son Fils ?
Pro peccatis suæ gentis,  Pour les péchés de la race humaine
vidit Jesum in tormentis  elle vit Jésus dans les tourments
et flagellis subditum  subissant la flagellation
Vidit suum dulcem natum  Elle vit son doux enfant
Morientem desolatum  dans la désolation
dum emisit spiritum  à l’heure où il rendit l’esprit
Eja mater, fons amoris,  Mère source d’amour,
me sentire vim doloris  fais que je partage ta douleur
Fac ut tecum lugeam  et tes pleurs
Fac ut ardeat cormeum,  Fais que mon cœur s’enflamme
in amando Christum Deum  pour l’amour du Christ-Dieu
Ut sibi complaceam  afin que je lui complaise
Sancta Mater, istud agas,  Sainte Mère, fais aussi
Crucifix fue plagas,  que mon cœur s’unisse
cordi meo valide  aux souffrances du Crucifié
Tui nati vulnerari,  A ton enfant meurtri
Tam dignati pro me pati,  que je suis digne de m’unir
Poenas mecum divude  afin qu’il partage avec moi ses peines
Fac me vere tecum flere  Permets qu’avec toi je pleure
Crucifixo condolere  pour souffrir avec le Crucifié
Donec ego vixero  et cela tant que je vivrai.
Juxta crucem tecum stare  Permets qu’au pied de la Croix près de toi
te libenter sociare  je m’associe à toi
in planctu desidero  au plus fort de ta douleur.
Virgo virginum prœclara  Vierge entre toutes choisie
mihi jam non sis amara  qu’à moi jamais douleur aussi amère
fac me tecum plangere  ne me soient infligée près de toi.
Fac ut partem Christi mortem  Fais que je porte en moi la mort du Christ
passionis fac consortem  qu’associé à sa passion
et plagas recolere  je revive ses souffrances
Fac me plagis vulnerari  Fais que blessé de ses blessures
Cruce hac inebriari  je sois enivré de sa croix
Oh amorem Filii  et du sang versé par ton Fils
Inflammatus et accensus  Pour que je ne brûle point des flammes éternelles
Per te,Virgo, sim defensus  ô vierge protégé,
in die judicii par toi,  je sois au jour du jugement
Fac me cruce custodiri  Christ lorsqu’il me faudra sortir de ce monde
Morte Christi prœmuniri  permets que conduit par ta mère j’accède
Confoveri gratia  à la palme de la victoire
Quando corpus morietur  Quand mon corps mourra
Fac ut animae donetur  fais que soit donné à mon âme
paradisi gloria.  la gloire du Paradis.

dimanche 4 septembre 2016

CANONISATION DE MÈRE TERESA DE CALCUTTA



4 septembre 2016
23ème dimanche du Temps Ordinaire 

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1ère lecture
Lecture du livre de la Sagesse(Sg 9, 13-18)
Quel homme peut découvrir les intentions de Dieu? Qui peut comprendre les volontés du Seigneur? Les réflexions des mortels sont incertaines, et nos pensées, instables; car un corps périssable appesantit notre âme, et cette enveloppe d’argile alourdit notre esprit aux mille pensées. Nous avons peine à nous représenter ce qui est sur terre, et nous trouvons avec effort ce qui est à notre portée; ce qui est dans les cieux, qui donc l’a découvert? Et qui aurait connu ta volonté, si tu n’avais pas donné la Sagesse et envoyé d’en haut ton Esprit Saint? C’est ainsi que les sentiers des habitants de la terre sont devenus droits; c’est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît et, par la Sagesse, ont été sauvés.

Psaume : Ps 89 (3-4, 5-6, 12-13, 14.17abc)
R/
D’âge en âge, Seigneur,
tu as été notre refuge.
Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit. R/

Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ;
dès le matin, c’est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée. R/

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs. R/

Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains. R/

2ème lecture :
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Philémon (Phm 9b-10.12-17)
Bien-aimé, moi, Paul, tel que je suis, un vieil homme et, qui plus est, prisonnier maintenant à cause du Christ Jésus,  j’ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, en prison, j’ai donné la vie dans le Christ. Je te le renvoie, lui qui est comme mon cœur. Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu’il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l’Évangile. Mais je n’ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses ce qui est bien, non par contrainte mais volontiers. S’il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c’est peut-être pour que tu le retrouves définitivement, non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé: il l’est vraiment pour moi, combien plus le sera-t-il pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur. Si donc tu estimes que je suis en communion avec toi, accueille-le comme si c’était moi.
Alléluia. Alléluia.
Pour ton serviteur, que ton visage s’illumine :
apprends-moi tes commandements.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 14, 25-33)
En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus; il se retourna et leur dit: «Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple.
Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui: ‘Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever!’ Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix.
Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.»