samedi 31 janvier 2015

Don Bosco 1815 - 2015 : bicentenaire de la naissance du "Père de la jeunesse"


Aujourd'hui, 31 Janvier, nous fêtons Saint Jean Bosco, que nous appelons toujours très affectueusement "Don Bosco" tant il est proche de ceux qui ont pour mission de prendre soin des jeunes et de leurs âmes.
Son humilité, sa gentillesse et son souci constant du bien des âmes qu'il a pris sous son aile, ainsi que sa volonté et son courage d'être toujours au plus prêt du Juste Chemin, sont autant de motifs pour lesquels Don Bosco nous enseigne encore aujourd'hui comment éduquer les jeunes, comment toucher leurs cœurs.
Je te laisse avec lui et ces quelques phrases qui, j'en suis sure, parleront à ton cœur.

... sur les jeunes:
"Il ne suffit pas que les jeunes soient aimés mais qu'ils se sachent aimés."
"En chaque jeune, il y a un point accessible au bien. Le premier devoir de l'éducateur est de chercher cette corde sensible."

...  sur notre manière d'être individuellement et ensemble:
 "Les exemples ont plus de force que les paroles, et on enseigne mieux par des actions que par des discours."
"La confiance est la clef de tout."
"Les forces faibles si elles s'unissent deviennent plus fortes. Une corde à trois fils se casse difficilement."

... sur l'importance de la prière:
"La prière est pour l'âme comme la chaleur pour le corps."

Tous mes vœux aux Consacrés, à ceux qui ont dit "oui" à l'appel du Christ, et en particuliers aujourd'hui à ceux qui consacrent leur vie à l'éducation des enfants et des jeunes; et à tous les prêtres engagés dans les missions jeunes, qu'ils soient Salésiens ou pas. Don Bosco vous soit compagnon de route et intercède pour vous auprès du Seigneur afin qu'il vous comble des Grâces nécessaires à votre ministère, pour le bien des jeunes qui vous sont confiés.
Une pensée affectueuse pour Mamma Margherita, la maman de Don Bosco, douce et joyeuse, qui a accompagné son fils de sa maternelle attention en suivant les traces de Notre tendre Mère Marie. Une pensée pour les mamans, dévouées auxiliatrices des vocations et des missions de leurs fils. Que Marie Auxiliatrice, chère à Don Bosco, pose son regard aimant sur toutes ces mamans et sur toutes les femmes, Consacrées ou non, qui prennent soin au quotidien de leurs fils et de leurs frères en mission.
Bonne et douce journée à toi!

dimanche 25 janvier 2015

"Convertissez-vous et croyez à l’Évangile".



Dimanche 25 Janvier 2015
Troisième Dimanche du temps Ordinaire B
(Conversion de Saint Paul)
1ère lecture :
Lecture du livre du livre de Jonas (Jon 3, 1-5.10)
La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas: «Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle.» Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande: il fallait trois jours pour la traverser. Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant: «Encore quarante jours, et Ninive sera détruite!» Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.
En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.
Psaume 24 (4-5ab, 6-7bc, 8-9)
R/ Seigneur, enseigne-moi tes chemins.
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve. R/

Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m’oublie pas,
en raison de ta bonté, Seigneur. R/

Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin. R/
2ème lecture :
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (1 Co 7, 29-31)
Frères, je dois vous le dire: le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien, ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.
Alléluia. Alléluia. Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 1, 14-20)
Après l’arrestation de Jean le Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu; il disait: «Les temps sont accomplis: le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.»
Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit: «Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes.» Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.

samedi 24 janvier 2015

Bonne fête à nos frères Salésiens !



Saint François de Sales (15671622)
 Ecclésiastique savoyard, issu d’une famille noble, il choisit le chemin de la foi en consacrant sa vie à Dieu et renonça à tous ses titres de noblesse. Il devint l'un des théologiens les plus considérés au sein du christianisme. Ce grand prêcheur accéda au siège d’évêque de Genève et fonda avec la baronne Jeanne de Chantal, (Canonisée en 1767 et fêtée le 21 août), l’ordre religieux de la Visitation. Il exerça une influence marquante au sein de l'Église catholique mais également envers les détenteurs du pouvoir temporel.
Homme d’écriture, il laissa une somme importante d’ouvrages, témoignage de sa vision de la vie. Il est considéré par l’Église catholique comme étant le saint Patron des journalistes et des écrivains en raison de son usage précoce du progrès que constituait l’avènement de l'imprimerie. Ses publications imprimées comptent parmi les tout premiers journaux catholiques au monde.
Il est l'auteur de l'Introduction à la vie dévote où il développe une spiritualité pour les gens du monde, et du Traité de l'amour de Dieu.
Le procès en béatification de François de Sales fut ouvert par le Saint-Siège dès 1626. Il fut déclaré bienheureux en 1661, puis saint en 1665. Il est fêté le 24 janvier.
Don Bosco fonda en 1854 un ordre religieux pour lequel il choisi comme saint Patron François de Sales, à cause de sa douceur, et dont les membres portent son nom : les Salésiens.
En 1877, François de Sales fut élevé à la dignité de Docteur de l'Église par le pape Pie IX.
Saint François de Sales a dit:
« Il faut tout faire par amour, rien par force.»
« Si la charité est un lait, la dévotion en est la crème.»
« Il n'y a nulle si bonne et désirable finesse que la simplicité.»
« Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien.»

Sources : Salésiens de Don Bosco , Wikipédia , Dicocitations

mercredi 21 janvier 2015

Oh Seigneur, fais de moi un instrument de Ta Paix...



...et Paix sur la terre aux hommes, qu'Il aime!
J’ai écrit ceci à un ami très cher le mercredi 14 janvier.
Je me décide à le partager avec toi aujourd’hui, en sortant pour une fois de ma réserve.
La liberté d’expression est précieuse et caractérise les sociétés dites libres et démocratiques. C’est un fait indiscutable.
Cette liberté, comme toutes les libertés, se confronte et s’évalue selon ma conscience : ce n’est pas parce que je peux dire tout ce que je veux que je dois tout dire et il y a bien des manières de dire une chose, surtout si elle est juste.
Après le recueillement et les manifestations unitaires (avec quelques polémiques et beaucoup de guillemets) et internationales (ou presque), est venu le temps des débats et des polémiques sur la liberté d'expression.
Charlie Hebdo a toujours été un journal dans lequel toutes les religions ont été caricaturées et dénigrées. La provocation au nom de la liberté de l'homme de disposer de lui-même.... Pour eux, les religions entravent cette liberté. Mais les massacres de ces dernières semaines et le terrorisme en général, n'ont rien à voir avec la religion. Je n'aime pas ce terme d'ailleurs, je préfère dire: la foi. Les hommes et les femmes de foi vivent dans la paix et le respect. Et ceux qui ne l'ont pas, mais qui vivent quand même dans le respect et la paix, laissent les autres penser et agir selon leurs convictions, à partir du moment où il y a réciprocité dans le respect de l'agir de l'autre: "vivre et laisser vivre" ou encore "ma liberté s'arrête où commence celle de l'autre". Bref. Pour moi, la liberté d'expression doit être gérée par un minimum d'intelligence et par le cœur: la sensibilité à ce qui peut faire du mal à l'autre. Si je sais que quelque chose va te blesser, mais que je pense devoir te le dire quand même, je choisirai mes mots... Mais ici, il ne s'agit pas d'orienter le prochain vers le bien ou de respecter les opinions différentes: il s'agit de trouver des prétextes à la manifestation de la haine. C'est pour ça qu'il y a des morts. Un journal, on n'est pas obligé de le lire ni de l'acheter.... Rien ne justifie d'ôter la vie d'un autre. Nous, chrétiens, nous avons eus nos périodes de ténèbres aussi, avec les croisades et l'inquisition ... et même certaines missions où il s'agissait plus de "civiliser", de formater les populations que de les aimer et de les évangéliser...
J'ai peur que la haine attise la haine, qu'après la paix relative de cette semaine commence le temps des rancœurs et des violences... C'est plus facile et plus rapide de se laisser aller aux insultes que de construire un dialogue, même chez les chrétiens.... j'entends certaines réflexions avant et après la Messe.... Prier pour la Paix prend donc toute sa signification en ces temps où tout et le contraire de tout est fait et dit et où toutes les opinions semblent avoir le même impact, la même importance ou  "non importance"... On parle avant de réfléchir ou on réfléchi à cœur fermé et avec des œillères, des raccourcis mentaux, sans chercher à comprendre et sans même avoir de réelles opinions à défendre... Bref: sans cœur et sans intelligence!!!
Mais heureusement le bien existe aussi et progresse. Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui grandit. Soyons de ceux qui font grandir les forêts.
La Paix soit avec toi, qui que tu sois.

mardi 20 janvier 2015

Semaine pour l'Unité des Chrétiens. "Jésus dit à la femme: donne-moi à boire" (Jn 4,7)



Semaine pour l'Unité des Chrétiens 
18-25 janvier 2015
« Jésus dit à la femme : donne-moi à boire » (Jn 4, 7)
Texte biblique de référence : Jean 4, 1-42
Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance.  – À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples. Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.
Or, il lui fallait traverser la Samarie. Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit: «Donne-moi à boire.»  – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit: «Comment! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine?» – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
Jésus lui répondit: «Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive.» Elle lui dit: «Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ?» Jésus lui répondit: «Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle.» La femme lui dit: «Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser.»
Jésus lui dit: «Va, appelle ton mari, et reviens.» La femme répliqua: «Je n’ai pas de mari.» Jésus reprit: «Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari: des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari; là, tu dis vrai.» La femme lui dit: «Seigneur, je vois que tu es un prophète!... Eh bien! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.» Jésus lui dit: «Femme, crois-moi: l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité: tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer.» La femme lui dit: «Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses.» Jésus lui dit: «Je le suis, moi qui te parle.»
À ce moment-là, ses disciples arrivèrent; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit: «Que cherches-tu?» ou bien: «Pourquoi parles-tu avec elle?» La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens: «Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ?» Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. Entre-temps, les disciples l’appelaient: «Rabbi, viens manger.» Mais il répondit: «Pour moi, j’ai de quoi manger: c’est une nourriture que vous ne connaissez pas.» Les disciples se disaient entre eux: «Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger?» Jésus leur dit: «Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas: “Encore quatre mois et ce sera la moisson”? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire: il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur. Il est bien vrai, le dicton: “L’un sème, l’autre moissonne.” Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié.»
Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage: «Il m’a dit tout ce que j’ai fait.» Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme: «Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde.»