En Italie l’Épiphanie se fête le 6 janvier (jour
férié). Donc: l’Angélus est celui du Deuxième Dimanche après Noël.
J’en ai quand même traduit des extraits : notre
Pape François y complète et poursuit son discours de la Journée Mondiale de la
Paix. Je ne pouvais pas passer à côté sans m’y arrêter!
PAPE FRANÇOIS
ANGÉLUS
Dimanche 4 janvier 2015
2ème Dimanche après Noël
Chers frères et sœurs, bonjour!
La nouvelle année nous offre une belle journée! Une
belle journée!
(...)
Nous avons commencé il y a quelques jours la nouvelle
année au Nom de la mère de Dieu, en célébrant la Journée Mondiale de la Paix
avec le thème «Non plus esclaves mais frères». Mon vœu est que l’on en finisse
avec l’exploitation de l’homme par l’homme. Cette exploitation est une plaie
sociale qui mortifie les rapports interpersonnels et empêche une vie de
communion fondée sur le respect, la justice et la charité. Chaque homme et
chaque peuple a faim et soif de paix, il est donc nécessaire et urgent de
construire la paix!
La paix n’est pas seulement absence de guerre, mais
bien un état général dans lequel la personne humaine est en harmonie avec elle-même,
en harmonie avec la nature et en harmonie avec les autres. C’est ça la paix. Toutefois,
faire taire les armes et éteindre les foyers de guerre demeure la condition indispensable
pour donner le départ d’un cheminement qui conduit à la réalisation de la paix
dans ses différents aspects. Je pense aux conflits qui ensanglantent encore
trop de régions de la Planète, aux tensions dans les familles et dans les
communautés – mais dans tellement de familles, dans tellement de communautés,
même paroissiales, il y a la guerre! – ainsi qu’aux conflits enflammés dans nos
villes et dans nos pays entre groupes de différentes origines culturelles, ethniques
et religieuses. Nous devons nous convaincre, malgré les apparences, que l’entente
est toujours possible, à chaque niveau et dans chaque situation. Il n’y a pas
de futur sans intentions et projets de paix! Il n’y a pas de futur sans paix!
Dieu, dans l’Ancien Testament, a fait une promesse. Le
prophète Isaïe disait: «Ils briseront leurs
épées et ils forgeront des socs, de leurs lances ils feront des faucilles. Une nation
ne lèvera plus l’épée contre une autre nation, ils n’apprendront plus l’art de la
guerre» (Is 2,4). C’est beau! La paix
est annoncée, comme don spécial de Dieu, par la naissance du Rédempteur: «Paix
sur la terre aux hommes que Dieu aime» (Lc 2,14). Un tel don doit être imploré sans
relâche dans la prière. Souvenons-nous, ici dans la Place, ce panneau : «A
la racine de la paix il y a la prière». Ce don doit être imploré et doit être accueilli
chaque jour avec efforts, dans les situations dans lesquelles nous nous trouvons.
A l’aube de cette nouvelle année, nous sommes tous appelée à rallumer dans le cœur
une pulsion d’espérance, qui doit se traduire par des actions concrètes de paix. «Tu
ne t’entends pas avec cette personne? Fais la paix!»; «Chez toi? Fais la paix!»;
«Dans ta communauté? Fais la paix!»; «Sur ton lieu de travail? Fais la paix!».
Des œuvres de paix, de réconciliation et de fraternité. Chacun d’entre nous
doit accomplir des gestes de fraternité envers son prochain, particulièrement
envers ceux qui sont éprouvés par des tensions familiales ou des querelles de tous
genres. Ces petits gestes ont beaucoup de valeur: ils peuvent être des petites
graines qui donnent l’espérance, ils peuvent ouvrir des voies et des perspectives
de paix.
Invoquons maintenant Marie, Reine de la Paix, Elle
qui, durant sa vie sur la terre, a connu pas mal de difficultés, liées à la
fatigue quotidienne de l’existence. Mais Elle n’a jamais perdu la paix du cœur,
fruit de l’abandon confiant à la miséricorde de Dieu. A Marie, notre tendre Mère,
demandons d’indiquer au monde entier le chemin sûr de l’amour et de la paix.
(...)
Bon dimanche
à tous. C’est une belle journée pour visiter des musées. S’il vous plait n’oubliez
pas de prier pour moi.
Bon déjeuner
et au revoir!
(traduction:
Véronique Marie-Paule)
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